C’est Broadway à Orléans !
Pour son quatrième opus, la Fabrique Opéra a choisi de monter My Fair Lady avec, comme à son habitude, l’association talentueuse de professionnels et d’amateurs et la collaboration inspirée de 550 élèves, apprenti(es) et étudiant(es) de la région. Une œuvre enlevée à découvrir sur la scène du Zénith les 23, 24 et 25 mars.
My Fair Lady, c’était un film américain de George Cukor, avec l’inoubliable Audrey Hepburn. Avant, c’était une comédie musicale avec la fabuleuse Julie Andrews, alias Mary Poppins. Avant encore, c’était une pièce de George Bernard Shaw, sous le titre Pygmalion. Aujourd’hui, c’est un événement à Orléans ! La Fabrique Opéra a eu l’excellente idée de jeter son dévolu sur cette œuvre pétillante pour nous proposer un spectacle jubilatoire en ce début de printemps. « La comédie musicale est l’opéra du XXIe siècle », justifie Clément Joubert, le directeur artistique.
L’on y suit l’histoire, dans le Londres des années 1930, d’une pauvre vendeuse de fleurs, la jeune Eliza, à l’accent de la rue, qu’un homme de la haute société, le professeur Higgins, phonéticien renommé, entreprend de transformer en princesse à l’élocution parfaite… Un pari insensé, et un défi relevé : grâce à l’enseignement d’Higgins et son travail assidu, la jeune femme pénètre dans un monde inconnu, un univers qu’elle pensait jusqu’alors inaccessible. « C’est aussi notre but : permettre aux 550 apprenti(es) et étudiant(es) qui travaillent à l’élaboration de la production d’apprivoiser cet art qui leur paraît inabordable », souligne Clément Joubert. La Fabrique Opéra repose en effet sur un concept original : associer, dans une véritable collaboration, des élèves de différents établissements d’enseignement technique et professionnel de la région*.
À quelques jours de la première, ces jeunes peuvent déjà être fiers de leur travail. Se destinant aux métiers de couturier, coiffeur, maquilleur, menuisier, charpentier, métallier, fleuriste, paysagiste, cuisinier, informaticien ou encore commercial, ils ont aidé à monter de toutes pièces ce spectacle de grande envergue qui réunira 350 personnes sur scène. Laissant s’exprimer leur créativité et leur savoir-faire, leurs réalisations sublimeront les comédiens, chanteurs et danseurs qui, accompagnés par des musiciens eux aussi professionnels et amateurs, donneront corps à cette Fair Lady made in Orléans. La Fabrique Opéra a trouvé le moyen de redonner à l’opéra sa vocation originelle : « un art populaire et accessible ».
* Le lycée Jacques-Cœur de Bourges, le lycée François-Clouet de Tours, le lycée Charles-Péguy d’Orléans, le lycée Henri-Gaudier-Brzeska de Saint-Jean-de-Braye, le CFA du bâtiment du Loiret, le lycée Jean-Lurçat de Fleury-les-Aubrais, le lycée Paul-Gauguin d’Orléans, le lycée Saint-Paul-Bourdon-Blanc d’Orléans, le CFA de la chambre de métiers et de l’artisanat du Loiret, le CFA d’Orléans Métropole, l’IUT Informatique d’Orléans, l’école d’horticulture d’Orléans La Mouillère, l’Institut médico-éducatif André-Neulat de Montargis. Partenariat artistique avec le conservatoire d’Orléans, la musique municipale d’Orléans et l’académie de danse classique Émilie Plotton.