JACK TORRANCE LES COULISSES DE LA SCÈNE MUSICALE

JACK TORRANCE, PHOTOGRAPHE BERRUYER ET RÉSIDENT ORLÉANAIS, A SORTI, EN JANVIER 2021, SON NOUVEAU LIVRE PHOTOS INTITULÉ « À PERTE DE VUE(S) », TEXTES DE CHLOÉ MONS ET BERTRAND BELIN.

CET OUVRAGE PROPOSE DES PORTRAITS D’ARTISTES DE LA SCÈNE MUSICALE FRANCOPHONE ET INTERNATIONALE, DE L’ART PHOTOGRAPHIQUE À L’ÉTAT BRUT, QUI NOUS RAPPELLE L’ÈRE AVANT COVID, ET QUI RÉCHAUFFE !

Votre travail recense essentiellement des photos d’artistes de la scène musicale, d’où vous vient
cet attrait pour ce genre photographique ?

La musique fait partie de ma vie, comme le cinéma d’avant guerre en noir & blanc. Sans musique,
sans image, la vie vaut-elle le coup ? Qu’en pensez-vous ? J’ai enchaîné les concerts et les festivals depuis les années 90. Il fut même un temps, ici et ailleurs, où je les organisais ces concerts… et ce sont ces moments live et émotionnels, pris sur le vif, qui m’ont conduit avec élan vers la photographie d’artistes et de scènes. Le mouvement, immortaliser un regard et une émotion… Mais aussi une histoire de famille… J’ai privilégié pendant un certain temps la photographie live concerts. Aujourd’hui les portraits que je réalise avec ces artistes rencontrés me semblent en parfaite adéquation avec ce que je deviens moi-même avec le temps. Rien de désuet je vous rassure. J’adore ce photographe des 60’s Jean-marie Perier, il a tout compris à tout, ce qui reste et restera tout du moins dans le « pris sur le vif », cette émotion intemporelle… Vous lirez la préface de mon livre écrite par Bertrand Belin. Bertrand exprime parfaitement ce que je ressens…

Vous avez assisté à beaucoup de concerts, rencontré tant d’artistes… Racontez-nous une anecdote backstage qui vous a marquée !

L’Astrolabe d’Orléans m’accueille depuis plusieurs années en qualité de photographe. Un soir là-bas, après un concert de « Joy Division Celebration », je suis allé frapper à la loge de Peter Hook, (Bassiste de Joy Division et New Order), un mythe pour moi, ma jeunesse ! Nous avons ensemble fait une série photos, bu quelques bières et discuté.
Un beau moment. Tout est possible dans la vie, vous ne croyez pas non ? Il y a eu plein d’autres belles rencontres. J’ai cette chance…
Pas de scène de Manager ce soir là !!!

Votre livre rend hommage à plusieurs artistes, c’est bien ça ? Était-ce votre volonté principale en le produisant ?

Mon livre photos n’est pas un livre-hommage, c’est un ouvrage dédié à la scène musicale actuelle, française et internationale, à tous ceux que j’aime en particulier, ceux que je côtoie et rencontre. J’ai cependant voulu dédier mon travail à deux artistes importants pour moi, Dominic Sonic et Alain Bashung. Le titre de mon livre « À perte de vue(s) » est un clin d’œil à une chanson d’Alain en accord avec Chloé Mons, son épouse, avec qui je travaille la photographie depuis quelques années déjà. Dominic Sonic que j’ai connu est quant à lui un artiste incontournable de la scène rock rennaise. Il a également joué avec The Stooges ! Quel talent et quels beaux albums rock !

Un baiser de ma part à tous les artistes libres et indépendants… Jack Torrance

« À perte de vue(s) » 244 pages photos, 40 €.

Disponible à la librairie des temps modernes, rue Notre Dame de Recouvrance à Orléans.

LA SELECTION DE JACK

UN DISQUE / Marquis – Aurora (feu Marquis de Sade)

UN GROUPE / Kat Onoma

UN FILM / The Lighthouse – Robert Eggers

UN PHOTOGRAPHE / Joel-Peter Witkin

UNE STAR DE LA SCENE FRANÇAISE / Entre Gainsbourg et Bashung, mon cœur balance…

UNE STAR DE LA SCENE ANGLOPHONE / Nike Cave !